Les entreprises modernes ont offert un formidable terrain de chasse à ces vampires. Au nom des saintes mamelles, productivité et performance, elles les ont autorisés à maltraiter, harceler, humilier les salariés les plus faibles et les plus fragiles. Analysée au travers du filtre d’un Darwinisme social qui ne dit pas son nom, la crise a fourni le carburant d’une pensée fascisante où le droit du plus fort, du plus apte, l’emporte sur la morale et la solidarité.