"Ils bombardent les forêts, maintenant? Ils sont malades?" Le capitaine, jumelles aux yeux, déclare: "Ils doivent croire qu'il y a des dépôts camouflés de munitions ou de matériel..." Il n'y a que des biches, des lapins, des écureuils et des sangliers qui tourbillonnent dans les fûtaies et ne comprennent pas comment la mort peut venir du ciel. Ils ne savaient pas qu'ils étaient des biches ou des renards français, ils n'avaient déclaré la guerre à personne, ils étaient neutres et voici que les hommes, leurs ennemis, ne les traquent plus de clairière en fourré en se hélant de la voix, en excitant les chiens, en faisant pétarader des fusils, tous bruits familiers au peuple sauvage des forêts, voici que les hommes lâchent le tonnerre et la foudre du haut du ciel.