Mais quand donc pourrons-nous, nous, les femmes, décider de notre propre sort ? Quand pourrons-nous quitter notre mari s'il nous bat ? Quand donc cessera-t-on de nous interdire le divorce, au motif qu'il serait sacrilège, et qu'il rompt les liens sacrés du mariage? Est-il sacrilège de vouloir vivre sa vie ? Est-il sacré de vivre sous le joug d'un mari ou d'un père, de subir l'injustice et de devoir se taire toute sa vie durant ? Ces messieurs de l'Assemblée et des clubs nous parlent sans cesse de liberté et d'égalité. La liberté et l'égalité, oui, mais pour eux uniquement.