Je n’ai pas tué l’enfant en moi
Je l’ai nourri de mes pensées
Il a été le soleil de ma solitude
La rivière enchantée
L’arbre en fleurs de ma liberté
Je n’ai pas tué l’enfant en moi
Il m’a nourri de son innocence
De sa présence comme un oiseau en vol
Pour son eldorado
Et à nous deux nous avons refait le monde
Contre la misère et le malheur l’ennemi éternel