Je n’ai pas tué l’enfant en moi
Je l’ai nourri de mes pensées
Il a été le soleil de ma solitude
La rivière enchantée
L’arbre en fleurs de ma liberté
Je n’ai pas tué l’enfant en moi
Il m’a nourri de son innocence
De sa présence comme un oiseau en vol
Pour son eldorado
Et à nous deux nous avons refait le monde
Contre la misère et le malheur l’ennemi éternel
Elle est belle
La vie
Elle se conjugue au présent et à l’infini
Elle se conjugue en printemps
En lys et en pâquerettes
Elle court après l’amour et l’enfantement
Elle est simple comme la beauté