L’hortensia bleu sous les ardoises, la flamme
rousse de l’arbrisseau tranquille au coin du mur
et du bois de hêtres, le chemin creux tout au bout
de septembre et du vent tombé,
sont enclos dans la fenêtre.
Un petit nuage s’y glisse incognito
et vogue sous le verre
dans un précipité de silence
étonné :
Dieu créa le monde en automne.
(« Poème 113 », Livre d’heures du bois d’automne, p. 133).