Lorsqu'il pénétra dans la salle de rédaction du Petit Provençal, le lendemain matin, Raoul Signoret pensa que son vieux complice Auguste Escarguel surnommé "le barde de la rue de la Darse" subitement atteint d'une maladie contagieuse, avait été mis en quarantaine. Un cercle d'une dizaine de mètres de diamètre l'isolait comme un naufragé, tout seul à son bureau. Le reporter savait à quoi s'en tenir : Escarguel avait dû "pondre" à propos d'un fait d'actualité, un de ses redoutables "bouts rimés" et tenté d'en imposé la lecture publique à ses confrères. Ceux-ci avaient établi une sorte de "cordon sanitaire" pour échapper à l'épreuve.