Des morts-vivants, voilà ce que nous étions. Coincés ans un purgatoire, sans savoir quand viendrait notre tour de passer à la trappe.
Quand la popote arrivait - une ou deux fois par jour, quand elle pouvait passer - notre esprit revivait.
Parce que ça nous permettait de râler contre le goût, qui variait immanquablement entre infect et vomitif.