On dit de lui qu’il a le corps du cheval, la face du lion, la trompe et les défenses de l’éléphant, la corne du rhinocéros, la queue de la vache et les pattes du tigre. On l’appelle « le baku », ou le « shirokinakatskumani ». Sa spécificité, c’est de gober les cauchemars, métamorphosant ainsi la mauvaise fortune et la terreur en bonne fortune et en joie.
Aujourd’hui encore, l’antique invocation au baku perdure. Lorsqu’on sort d’un cauchemar, ne dit-on pas trois fois de suite et le plus vite possible « Baku kuraé ! Baku kuraé ! Baku kuraé ! »