Insubmersible. Une vie à occuper des postes de managers qui lui ont permis de traverser océans et continents, de la Chine aux États-Unis. Une autre dans la peau d’un dirigeant : celui de la PME alsacienne Vinosafe et de ses 30 employés. 80 heures par semaine, même pas peur. Et puis il y a cette troisième vie, celle qui a commencé dans la souffrance, qui aurait dû s’achever par la mort sans la clairvoyance d’un médecin. En 2008, Jean Denis Budin, qui vient de vendre sa société et qui conserve un poste de directeur général est victime d’un burn-out. Un vrai, qui ne peut s’achever que de manière funeste sans aide et sans prise en charge. A 45 ans, voilà notre homme submergé, à deux doigts de l’infarctus, à un seul de la rupture avec un monde qu’il croque normalement à pleine dents : celui des vivants. Il lui faudra six mois pour revenir parmi nous, et deux ans pour récupérer complètement. Top départ d’un nouveau défi : comprendre les méandres d’une maladie aux racines profondes, destructrices et méconnues.
Le surhomme de Friedrich Nietzsche n’existe pas. L’humain dispose de la machine la plus complexe à ce jour : ce corps humain et son ordinateur central, le cerveau.