LES COUSEUSES DE LIVRÉES
Les couseuses de livrées
S'arrêtent à la nuit venue
Attendant qu'on leur donne la lumière voulue.
La ville est couverte de neige,
Alors elles chantent
Et le passant entend dans la rue sans oiseaux
Monter chaude et bien timbrées
Les voix de ces filles à vêtir les valets
Et s'en va triste et seul
À des tablées fantômes.