L’ÉQUILIBRE TERRESTRE
Il monte de la forge une dernière étincelle
dans leur grand loisir
les objets reposent
et toutes ces poussières
dans l’air suspendues
qui faisaient se trahir des voix
ou se fermer des yeux
descendent sur les choses
tandis que dans un chemin
un papillon mort
rouge et noir
se désagrège seul
que les robes ôtées
perdent de leur tiédeur
et que des mains d’enfant
dont la croissance se poursuivrait
durant des années longues
pétrissent par jeu la terre.