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3.97/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-François Hardy est un écrivain français.

"La riposte" est son premier roman.

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Jean-François Hardy présente "La riposte"


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La race des seigneurs qui a fait régner sa terreur[…]. La race qui a ravagé le monde. Serait-ce donc cela qu’il fallait faire depuis le début, choisir ? Partir ou rester, collaborer ou se battre, aimer et mourir peut-être.
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Tout nous oppose. Il croit au pouvoir des Hommes, à la civilisation, au progrès. Je crois que nous ne sommes qu'un tas de terre glaise mal cuite s'effondrant sous son propre poids.
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Se battre pour soi, c’est assez peu intéressant. Les règles du jeu sont connues d’avance : à la fin, on perd, et on meurt. Se battre pour un enfant, pour une histoire, c’est différent. Rattraper ses torts, parier une énième fois sur l’avenir, racler les fonds de tiroir et regarder les canalisons sur la ligne de départ, l’espoir et la boule au ventre.
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Peut-on vraiment éteindre la race des maîtres ? Celle qui a pris les Noirs d'Afrique pour les coller dans des champs de coton. Celle qui a pillé, massacré, jusqu'à ses propres enfants, pour un mètre de lopin de terre du voisin. Celle qui a crevé les montagnes pour se gaver de charbon, percé les déserts pour y boire le pétrole. Celle qui s'est introduite partout pour chasser les langues indignes, les rituels barbares. La race qui a violé par millions les femmes. La race des seigneurs qui a fait régner sa terreur sur chaque parcelle de peau, dans chaque wagon de métro, dans chaque maison, dans chaque lit. La race qui a ravagé le monde. Serait-ce donc cela qu'il fallait faire depuis le début, choisir ? Partir ou rester, collaborer ou se battre, aimer et mourir peut-être.
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C'est une bataille pour la survie, tu ne comprends pas ? On ne veut plus vivre, c'était le boulot de la génération d'avant, et maintenant on doit se démerder avec leur échec. Non, on veut juste survivre. Et pour ça il faut agir maintenant. (p. 72-73)
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ça vient du fond des âges. Qu’importe la langue, c’est un même chant, celui des matins glorieux, des batailles à mener, des victoires promises. L’appel à la liberté, chantée, jamais conquise. C’est le chœur fatigué de ces femmes qui ne veulent plus l’oppression des hommes. Ce sont ces parents qui refusent de pleurer un autre enfant mort. Ce sont ces filles et ces fils qui exigent un avenir. Ce sont toutes ces vies en errance, peuplées du vacarme que font les absents les soirs d’insomnie. C’est le chant d’un glacier qui tombe, d’une forêt qui se consume, du dernier oiseau. C’est l’hymne de l’extinction.
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Lorsque Kross doit dire quelque chose d’important, il forme dans son esprit une première phrase, une seconde, vérifie les temps, les accords, la syntaxe, toutes ces règles de grammaire qu’il a apprises avec patience, au gré des clients, des rencontres, avec tous ceux qui habitent la langue nouvelle. Il a l’air de buter sur une conjugaison complexe, l’abandonne, semble opter pour une autre. Enfin, avec l’air sage d’un chef de tribu qui annonce le départ vers un autre campement, il pose ses coudes sur la table et livre le produit de sa recherche :
« Putain. Fait chier quand même. »
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Un train qui file dans la plaine, ce n'est pas le grand chamboulement que j'escomptais. Mais quand le départ n'est plus, que l'arrivée n'est pas encore, c'est déjà un putain de paradis suspendu.
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Je n’écoute pas vraiment le nom des molécules, je sais déjà qu’il va me faire un mauvais cocktail pour remplacer un seul bon médicament. Plus rien, presque, n’est importé. Les rares produits synthétiques de qualité, plus chers, sont réservés à ceux qui peuvent se les offrir. Pour les autres, il faut se contenter des dérivatifs fournis par l’État. Entre quotas et déremboursements progressifs, cela a au moins accéléré la sélection sociale.
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Le progrès, c’étaient des miettes. Qu’est-ce qu’on y a gagné ? Le droit de fermer notre gueule, de consommer de la merde, de dire merci pour une bagnole en s’endettant sur vingt ans. Et maintenant qu’ils ont foutu le monde en l’air, on devrait partir, s’effacer, migrer encore, s’excuser d’être là ou attendre de crever sans rien dire ?
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