Nationalité : France
Né(e) : 1942
Mort(e) le : 4/07/2012
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Né(e) : 1942
Mort(e) le : 4/07/2012
Biographie :
Jean-François Méjanès intègre l’Académie de France à Rome comme pensionnaire en 1974, après avoir été reçu au concours des musées nationaux. En 1976, il entre au Cabinet des dessins du Louvre qu’il ne quittera qu’en 2010 pour prendre sa retraite.
Il était à l’origine de plusieurs expositions majeures comme celles organisées, en 2006, autour d’Hubert Robert ou des Van Blarenberghe. Spécialiste reconnu du dessin français moderne, il préparait, en collaboration avec Sophie Join-Lambert et Anne Leclair, le catalogue raisonné de l’œuvre de Joseph-Benoît Suvée auquel le Louvre consacrera une exposition en 2015.
Jean-François Méjanès intègre l’Académie de France à Rome comme pensionnaire en 1974, après avoir été reçu au concours des musées nationaux. En 1976, il entre au Cabinet des dessins du Louvre qu’il ne quittera qu’en 2010 pour prendre sa retraite.
Il était à l’origine de plusieurs expositions majeures comme celles organisées, en 2006, autour d’Hubert Robert ou des Van Blarenberghe. Spécialiste reconnu du dessin français moderne, il préparait, en collaboration avec Sophie Join-Lambert et Anne Leclair, le catalogue raisonné de l’œuvre de Joseph-Benoît Suvée auquel le Louvre consacrera une exposition en 2015.
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En imaginant à Rome ce caprice, Robert parait vouloir renouveler le genre des Banboccianti: c'est ce nom donné aux artistes des école du Nord venus à Rome au XVIIème siècle où ils peignaient des scènes familières de la vie populaire. Femmes, enfants et personnages aux activités diverses sont situés dans un cadre rustique mais néanmoins parsemé de beaux reste de l'Antiquité.
Robert multiplie les copies d'après l'Antique, sans toutefois respecter les principes réglementaires: il les dessine souvent à la pierre noire ou à la plume et ombrés de lavis qu'à la sanguine, la technique officielle vers 1760.
Quand Robert quitte Rome en 1765, sa carrière de peintre est parfaitement engagée. il vient d'acquérir un répertoire de formes et un sentiment des ruines et du passé qui vont constituer son fond d'atelier.
Cette vue précise relève d'un genre de paysage qui rencontre alors un grand succès en Italie, la Veduta. Robert la pratique dès son arrivée à Rome avant de se livrer aux visions démesurées et aux caprices.
Né dans une famille d'origine lorraine et attachée à l'ambassadeur auprès de Louis XV de cet état encore indépendant, le jeune homme reçoit une éducation classique très complète au collège de Navarre.
Comme Piranèse, Robert joue des ruptures d'angles et des disproportions: ainsi ce qui semble au premier regard un compte rendu exact se révèle à l'analyse une vision accentuant l'aspect monumental.
A la différence de Giovanni Paolo Pannini qui peuple de sujets religieux ses caprices d'architecture antique, Robert ne mêle dans ses évocations que des sujets de genre.
l'influence de Giambattista Piranesi est déterminante pour le jeune artiste en deux manières: le tracé de la perspective et l'invention architecturale démesurée.
A partir de 1785, Robert prouve son souci de rester à la mode. Dans une nouvelle forme de caprice, il introduit le gout qui se développe alors pour l'Egypte.
si ses projets d'architecture ont seulement la forme de caprices, c'est autour de cette notion que va s'orienter l'essentiel de ses créations artistiques.
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