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3.9/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cannes , le 10/1951
Biographie :

Jean-François Mezil est ancien cadre informaticien aux établissements Pierre Fabre et romancier, auteur de plusieurs romans dont deux sont parus aux éditions Feuilles : Hier est en route (publié en octobre 2014) et Il y aura des premiers (mars 2016).
IIest installé à Lautrec, dans le Tarn. Il a toujours aimé écrire et écrit son premier poème à huit ans. L’écriture depuis ne le lâche pas. Auteur de chansons, saluées par Georges Brassens, il fréquente les cabarets dont le Club des Poètes de Jean-Pierre Rosnay. Il est aussi auteur de théâtre. Une de ses pièces «Antigone ou la tentation de la grâce» jouée au théâtre du Nord-Ouest à Paris lui a valu deux belles lettres de Laurent Terzief.

Source : www.ladepeche.fr/.../1972503-un-premier-roman-edite-pour-jean-francois-mezil.htm
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Bibliographie de Jean-François Mézil   (5)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Pourtant...(Ma voix se fera blanche.) Quand c'est l'autre qui vous trahit et qu'on s'évertue à l'aimer même après qu'il vous a quitté !
(Catherine tressaillira et prendra ma main :)
Celui qui reste n'y peut rien...
(Ma main tremblera dans la sienne et ma voix m'abandonnera... jusqu'à n'être plus qu'un filet :)
Quoi qu'il ait pu et puisse aimer, son amour ne serait que cendres ?
Pire...
...?
Son amour n'a jamais été.
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4ème de couverture :
Traverser le désert, s'embarquer, débarquer, se cacher... Kalem a repris son sac de migrant. Vingt ans ont passé, il revient. Il aurait préféré oublier, mais cette force, ce besoin qu'il porte en lui et le ronge ont fini par avoir le dessus.
Que s'est-il passé autrefois ? Que vient-il chercher sur ces terres de vent qui rend fou ? Dans ces rues, sur cette place ? A l'église ?
"Je suis dans la nuit sans pouvoir en sortir.
- Tout homme cherche sa lumière.
- Vous, vous l'avez trouvée.
- Je l'ai trouvée, mais je la cherche..."
L'air s'emplit de silence - celui qu'il faut peut-être à la vérité pour éclore.

Sur fond de politique-fiction - où il apparaît que nos démocraties sont fragiles et peuvent muter, pas à pas, vers un totalitarisme larvé -, ce livre sonde l'âme humaine et les choix qui s'imposent à chacun : entre repli identitaire et élan d'humanité, entre collaboration et insoumission, entre vengeance et pardon.
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Il n'est pas d'instant plus fragile, aussi dois-je me taire : pour seul début de preuve, une main sur la sienne,
le frôlement des doigts, le frôlement...
un regard, un sourire, échoués sur les miens,
une aube... une promesse !
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La douleur est la même à vingt ans de distance. Mais c'est en vain qu'il chercherait tout autre rappel du passé : le village est méconnaissable ! D'abord incrédules, ses yeux ont fouillés de droite et de gauche. Il les a fermés un moment... et rouverts. Fermés de nouveau.... Non, mais rendez-vous compte : le bourg a triplé, décuplé, centuplé ! Les champs ! Les hangars, les silos ? Nulle trace, plus rien ! Même les fermes ont disparu ! Les fermes, enfin ! Les fermes !
Ses souvenirs sont chamboulés, il n'a plus de repères. De partout des usines et des constructions neuves. Des bâtiments préfabriqués, des bureaux, des tours, sont sortis de terre. De nouvelles routes ont été tracées, plus nombreuses, plus larges. Une rocade, des ronds-points, des immeubles d'habitation... Vous voudriez qu'il s'y retrouve !
C'est insensé !
S'il pouvait repousser des yeux ce qu'il voit, comme on chasse un caillou de la pointe du pied pour l'envoyer dinguer ailleurs. S'il pouvait enjamber la clôture que ce monde factice a dressée devant lui et se retrouver en pays connu....
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Elle voudra dire qu'elle est pressée, mais c'est faux, archifaux, rien ne la presse. Sa vie est comme la salle : pleine de fauteuils vides.
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On est si peu. Une grosse moitié des profs a baissé les bras.
– Justement !
– Enfin qu’espères-tu ? Notre monde est fait de vio-lences. Les enfants sont plongés dedans. On se battra, d’accord, et après... On prendra des coups, ça oui !
– Écoute, Étienne...
– On tiendra quoi ? Une semaine, un mois, deux mois...
Ils auront notre peau, que tu le veuilles ou non. Haro sur le baudet ! Mort à la sorcière ! Les pogroms ne sont pas d’hier... Y aura qui, pour nous soutenir, tu peux me dire ?
– Tu voudrais quoi ! Rester les bras ballants ! Envoyer une lettre au recteur pour se donner bonne conscience !
– Tu as raison, c’est du flan ! Écrire au recteur, au ministre ou au pape... Tout !
– Pas tout.
– Bien sûr que si ! Les pétitions, les grèves, on brasse de l’air !
(page 35)
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Oui, oui, oui il a besoin d'elle, elle arrive à point nommé...Oui, oui, oui, ils vont s'aimer !
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Tout avait commencé jeudi dans ce bois – un peu avant minuit. J’étais en voiture, j’allais faire demi-tour, lorsque je l’avais vue, debout, devant un arbre.
Elle s’était approchée et m’avait demandé de la ramener chez elle.
Cette rencontre tombait à pic : j’étais perdu. Oh ! je voyais très bien où je m’étais trompé (il fallait prendre à gauche et j’avais pris à droite). Faut dire que le château est si mal indiqué.
J’aurais dû, malgré ça, y arriver sans encombre : je connaissais la route pour l’avoir déjà faite. Deux fois qui plus est ! Un mardi matin de janvier tout d’abord (Françoise m’accompagnait) ; et plus tard, mi-avril, au début des travaux (là, j’étais seul).
Peu après la rocade, ça s’était dégagé. Des pointes à cent quarante, pas trop de monde en face, j’avais passé Lastruc. Bientôt la quatre-voies, faudrait lever le pied à cause du radar.
Cent quarante à nouveau, un bout de ligne droite, je doublai trois charrettes. Dans ma tête, j’étais arrivé.
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Mais vingt-huit ans plus tard,jour pour jour,,,,,,,il revivra en un éclair ces trois jours d'avril. .....il se dira qu'entre ces deux stations espacées de près de trente ans,sa vie n'aura fait qu'une boucle.
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