Spinoza n'invite jamais à l'engagement idéologique mais à la réflexion sans limite et toujours renouvelée. Car au-delà de tout jugement de valeur, il y a la réalité concrète.
Être sage, c'est reconnaître la finitude de l'homme, c'est-à-dire son enracinement fondamental à la vie présente et concrète. Toute volonté d'y échapper n'est qu'une attraction vers le néant, soutenue par un moralisme destructeur. En ne promettant rien de mieux que la vie, Spinoza ne nie pas la difficulté d'atteindre le bonheur, mais il nie que celui-ci puisse être trouvé au-delà de la vie elle-même.
La liberté de la volonté ne peut exister parce que la contingence est un non-sens. La liberté doit s'inscrire dans la nécessité.
"La Terre est au repos au centre de l'Univers." Ce postulat de l'astronomie grecque sera un des derniers bastions à resister aux assaults des savants du XVIIe siècle. Sa chutte va favoriser l'émergence d'un nouveau monde reposant sur deux des piliers de la science moderne: le modèle heliocentrique et le principe de relativité. Le premier a libéré le ciel et permis à Galilée, Kepler et Newton de découvrir les lois de la nature derrière les mouvements des corps célestes. Il a conduit à une nouvelle conception du cosmos et de la place de l'homme dans l'Univers. Le second est un des fondaments sur lequel va s'appuyer la science physiq3alors naissante. En attendant, au XXe siècle, l'avènement de la théorie de la relativité et le modèle du big bang.
regarder le ciel est une experience unique. Qu'on passe des nuits à le contempler avec passion, qu'on ne pose sur lui qu'un regard vague et distrait, la voûte étoilée est le lieu de rencontre des hommes, de tous les hommes