Les Français d'Algérie avait, la plupart du temps, perdu le contact avec sa province d'origine et ne disposait d'autres attache "provinciale" que son lien avec la terre algérienne.
Cette réalité est encore plus fortement affirmée pour les autres Européens, Espagnols majoritairement, mais aussi Italiens, Maltais, Allemands, définitivement coupés de leurs racines, devenus authentiquement français par l'Algérie au quotidien et leur engagements en métropole lors des deux guerres mondiales. Aussi ressentent-ils comme une blessure, et s'indignent-ils, quand cette France répond avec retard ou légèreté à leurs besoins matériels et moraux les plus urgents.