Les scientifiques n'en sont pas toujours conscients mais une ontologie, c'est à dire un ensemble d'entités et de propriétés premières, est toujours présente dans les théories qu'ils développent et les programmes de recherche qui leur correspondent. Or, ces ontologies sont relatives et, à plusieurs reprises dans l'histoire des sciences, il a été nécessaire d'en changer. C'est le cas actuellement en biologie. Son ontologie présente, qui voit dans l'organisme son entité première, ne peut pas intégrer pleinement la variation aléatoire. Pour le faire, il faut la dépasser. (Et si le vivant était anarchique. p 31 et 32)