Je t'écris d'un endroit bien poétique: un tronçon de voie de chemin de fer désaffecté. Les rails et les traverses sont envahis par les herbes folles. Des papillons, des libellules, volettent alentour.Je t'aime tant, Laurent! tu me manques tellement! J'aimerais réajuster les traverses et revisser les rails. J'y mettrais toutes mes forces, et un jour le sifflement joyeux d'une vieille locomotive annoncerait ton arrivée!
Mais faisons comme on a dit: je t'attends samedi au car de 11h15.