Prologue
On ne peut guère loger à plus de vingt dans un siècle...De loin, on croit à de la place pour beaucoup mais, dés qu'on s'y met, on s'aperçoit qu'elle est toute étroite et comme se resserrant. Aussi faut-il se démener, usant souvent des autres hommes.
Parfois, on doit, en un siècle, particulièrement chargé, en mener des centaines de milliers, voir des millions, à la bataille et à la mort. Ces millions même parfois ne suffisent pas et l'homme qui les conduisait s'enfonce dans l'oubli, et d'autres têtes se disputent ensuite l'honneur du carnage et d'en avoir été les vrais initiateurs.