Les portes-cierges sont remplis. Autant de flammes, autant d’espoirs allumés pour sauver son âme ou celles de ses proches – et autant d’écus qui viennent remplir les poches de l’Eglise. Elle n’est pas si différente de la Guilde : elle bâtît sa fortune sur la peur des gens. Nous éliminons les doutes, elle les cultive. Elle rappelle chaque jour à ses fidèles le poids de leur misère et s’offre à eux comme l’unique réponse à leur terreur. J’aurais dû me faire abbesse et revêtir le scapulaire et la cornette. J’aurais été aussi riche, si ce n’est plus, en prenant moins de risque.