Il me reste de cette époque la découverte d'Atom Heart Mother dans un salon bordélique aux canapés fatigués, ouvert sur un jardin ensauvagé et la conscience d'appartenir à la moitié féminine de l'humanité : celle qui enfanté, par choix ou par accident, qui donne sa bouillie au petit pendant que d'autres refont le monde en décidant à ma place quand et combien d'enfants je dois pondre, dans quelle mesure je peux disposer de mon corps...