Extrait de « Confession nocturne » du recueil « A l’ombre de mes nuits… » :
« Si je lui murmurais tous mes songes obscurs
Le drap à l’usure souillé de curure
Le temps qui se fige les peurs qu’elle m’inflige
Saurait-elle écouter puis me prendre en pitié
Mais je reste muet bâillonné muselé
Si je lui écrivais les mots qui me viennent
Les phrases qui traînent mes maux à la peine
Idées toutes noires pour lit de cauchemars
Saurait-elle acquiescer et se faire pardonner
Mais mon encre a séché les écrits ont fané »