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Citation de Florel


La France parviendra-t-elle à ne pas se laisser entraîner dans l’orbite du monde arabo-musulman ? Rien n’est moins sûr, car dans sa confrontation avec l’islam de masse installé sur son sol, la France se trouve mortellement handicapée par ce qui fait sa fierté et constitue la seule identité qu’elle veuille bien revendiquer aujourd’hui : les droits de l’homme. En effet, l’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereuse pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations.
Par-delà les opérations militaires contre le califat autoproclamé d’Irak et de Syrie, la France – et avec elle l’ensemble de l’Europe occidentale- se trouve engagée dans une guerre de civilisations qui la place en situation de conflit latent avec le monde musulman, tout particulièrement sunnite. La frontière entre l’islamisme et l’islam est largement théorique. L’islamisme n’étant que le retour à la tradition de l’islam, aucun musulman conséquent ne peut sincèrement le condamner, même quand il regretterait les moyens employés.
Le concept de guerre de civilisations, que l’on s’est empressé de rejeter au prétexte qu’il s’agirait d’une bêtise du néo-conservatisme bushiste, est une réalité, certes désagréable, mais malheureusement évidente. Ayant généralement pour enjeu principal le contrôle d’un sol, les conflits entre Etats ou groupes appartenant à des civilisations différentes sont susceptibles de déboucher sur des guerres civilisationnelles, les quelles peuvent éclater dans des Etats, mais aussi au sein d’un même Etat. Il est par ailleurs avéré que les musulmans sont beaucoup plus impliqués que les membres des autres civilisations dans les violences des guerres de civilisations.
L’islam impose aux Européens un conflit de civilisations en s’invitant et en s’incrustant avec aplomb sur leur sol tout en refusant de se fondre dans la société sécularisée produite par près de 2 millénaires de chrétienté occidentale, et dont les membres, quand bien même ils ne seraient plus religieusement des chrétiens, ne portent pas moins profondément l’empreinte du christianisme, ce qui fait des modernes que nous sommes – athées et anticléricaux compris - , qu’on le veuille ou non, des chrétiens.
Dans sa guerre ouverte contre l’Occident, l’islamisme entend s’appuyer sur les masses musulmanes installées sur le sol européen et qui affluent chaque jour plus nombreuses. L’islam submerge des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, avec pour conséquences de déposséder les habitants légitimes et de les expulser vers d’autre zones.
Toutes les personnes originaires de pays musulmanes ne sont certes pas des terroristes en puissance, bien loin de là. Mais un très grand nombre d’entre elles est en situation de conflit civilisationnel avec la France et les autres pays européens. Le port systématique du foulard ou du voile islamique en est un signe majeur. Brandi comme un étendard, le folklore identitaire arabo-musulman est le terreau où se nourrit le djihadisme qui vient à nouveau de tuer sauvagement en France le vendredi 13 novembre 2015 et en Belgique le mardi 22 mars 2016.
Cette conquête silencieuse de l’islam se fait sous la protection des droits de l’homme, inventions des nations occidentales destinées à garantir les droits de leurs membres face au pouvoir, mais qui est devenue une machine de guerre contre ces nations. Aujourd’hui transformés en religion séculière de nature millénariste obsédée par la non-discrimination, les droits de l’homme exposent chaque peuple européen à voir des membres d’un autre peuple s’installer massivement cher lui et mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire, pour faire prévaloir leur mode de vie et leurs valeurs, au détriment de ceux des pays d’accueil. Les droits de l’homme permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur et de chercher à s’emparer de son sol, se son être, à substituer à elle.
L’admission, au nom des droits de l’homme, de tous les individus présents sur le territoire d’un pays européen à multiplier les revendications et les actions juridiques fournit à ces individus une arme en principe contre l’Etat, mais en réalité contre le groupe humain du pays d’accueil. […]
En France nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son état, mais du droit d’un peuple d’être défendu par son Etat contre la présence envahissante de membres d’autres peuples, d’autres civilisations, qui dépossèdent notre peuple d’une partie de son territoire, lui causent de graves préjudices (incivilités, violences, dommages matériels), lui occasionnent des dépenses énormes (allocations sociales, médicales, dépenses éducatives) et détruisent son identité. Bref, qui sont en train de nous remplacer. Si bien que notre préoccupation première est désormais notre droit, comme peuple, à survivre. […] Car cette religion des droits de l’homme, au nom du dogme de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi, a gravement dénaturé notre droit au détriment des valeurs de durée nécessaire à l’inscription dans le très long terme des groupes humains0 Car cette religion des droits de l’homme nous livre sans défense à la flagellation d’une immigration dont le déferlement est présent comme le règne du bien sur terre. Car cette religion des droits de l’homme prête à la conquête généralement feutrée, mais bien réelle, de notre pays par la civilisation arabo-musulmane.
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