Né sur les rives du Tarn, il y a puisé le goût de la lumière du soir sur les murs de brique. Mais c'est en Afrique qu'il s'est épanoui pendant une décennie. Il y a fleuri. Et quand il a fallu rentrer, il a appris qu'on n'est plus chez soi nulle part quand on est resté loin longtemps, où qu’on peut se sentir bien partout.
Il est reparti en Guyane, parce qu'après avoir vécu son homosexualité au soleil, il n'a pas eu envie de s'étioler à se mordre la langue pour ne pas répondre à l'ostracisme des élèves, en particulier celui de ceux-là même qui souffrent des regards, non à cause de leur allure mais pour leur teint trop coloré ou la nature de leur accent.