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Critiques de Jean-Louis Serrano (14)
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Prison de Craie

L'enfermement. A deux. Le calvaire.

La Prison de craie est un lieu où non content d'enfermer les coupables, on les enferme à deux. A deux et totalement nus, débarrassés de leurs vêtements, mais aussi de tous autres attributs. Ni miroir, ni crayon, ni écrit, rien dans les cellules. L'autre devient son reflet, l'autre devient l'objet de toutes les haines ou de toutes les convoitises.

L'enferment et l'insupportable promiscuité, l'image de ces corps nus couverts de la poussière blanche des murs de craies, les défis nécessaires pour se prouver qu'ils existent, soulignent l'absurdité de l'emprisonnement.

L'envers du monde, l'envers de l'humanité, l'enfermement.
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Prison de Craie

En ces temps si étranges, où une partie d'entre nous se voit forcé de rester enfermé chez eux, je vous propose de vous interroger sur l'emprisonnement et sur la promiscuité, la solitude et l'isolement que cet état fait naître immanquablement. Ce huis-clos de Jean-Louis Serrano n'est pas sans rappeler celui de Jean-Paul Sartre, et dont l'auteur s'est visiblement inspiré.



En ces heures de confinement, vous vous sentirez immédiatement happé par la situation vécue par les deux antagonistes, à ceci près que vous, vous êtes ce que l'on pourrait appeler un homme « libre » alors que ces deux-là sont des prisonniers… prisonniers dont le crime, resté confus jusqu'au bout, est un crime de sang. Serai-je en train de nous rapprocher de vulgaires bagnards qui purgent actuellement une peine méritée, liée à leurs activités, toujours plus goulues, toujours plus intenses, toujours plus à même de détruire ce que d'autres cherchent à construire ?

Loin de moi cette idée, à moins qu'elle ne me soit venue qu'inconsciemment et, là, chers lecteurs, pardonnez cette offense qui n'était pas voulue.



« L'enfer c'est les autres », qu'il disait dans cette étrange sentence souvent mal comprise. Et qu'il s'agisse de notre quotidien confiné ou de ces deux prisonniers partageant la même cellule, reconnaissons que l'Homme, animal social par excellence, fait de cette caractéristique son propre malheur car, incapable de se passer de ses congénères, il ne les supporte pas non plus.



Voilà de quoi occuper votre esprit durant cet après-midi dominical bien plus maussade que les jours précédents…



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Les amants du silence

Un bon roman du terroir qui se termine bien ...

J'avais connaissance que la première guerre mondiale était une barbarie et une boucherie pour le peuple sans que cela fasse sourciller les "chefs", les dirigeants. Par contre, étant, belge, je découvre à travers ce roman, le peu d'empathie de l'administration, le peu de reconnaissance de cette même administration dirigée des dirigeants oublieux des sacrifices fait par ce peuple surtout paysan.

Car oui, ce roman du terroir a surtout comme sujet la période après la guerre 14-18. C'est bouleversant, ce combat du peuple pour se reconstruire. Nous suivons, ici, la reconstruction difficile mais positive du couple Marie et Pierre. Mais à travers des personnages secondaires nous touchons aussi des parcours qui se soldent par un échec.

Instructif et un bon moment de lecture.

Merci à l'auteur.

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Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier..

Dans son nouveau roman, Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot, Jean-Louis Serrano nous plonge au cœur d’un EHPAD et dresse le constat de la fin de vie dans ce type d’établissement.



Nous suivons donc Pierre, un nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer, qui voudrait profiter tranquillement du temps qu’il lui reste à vivre. Seulement avec sa femme de ménage, Maria, c’est mission impossible. Cette dernière lui en fait voir de toutes les couleurs, ainsi qu’aux autres pensionnaires. Ainsi, personne ne la pleure réellement quand elle décède suite à une chute dans les escaliers. Accident ou meurtre ? C’est ce que la gendarmerie doit élucider, mais les vieux ne font pas confiance à l’inspecteur « Moustache » et décident de prendre les choses en main.



Je ne sais pas si c’est parce que dans ma vie personnelle, l’un de mes proches est allé en EHPAD et que ça a été une mauvaise expérience, qui a fait que j’ai pris très à cœur l’histoire de Pierre. Beaucoup de situations de maltraitance m’ont révoltée et j’avais de l’empathie pour ce vieux monsieur qui endurait tout cela et qui n’était pas écouté parce qu’il « perd la boule » à cause de sa maladie. Les trop nombreux articles dénonçant ces maltraitances de nos aînés montrent clairement qu’il y a un souci dans certains de ces établissements… Heureusement que le nonagénaire a du répondant dans le roman, tout du moins en esprit, sinon le récit aurait été trop lourd émotionnellement !



Jean-Louis Serrano retranscrit parfaitement les pensées, parfois incohérentes, du malade d’Alzheimer. Cela peut être déroutant pour ceux et celles qui n’ont jamais été confrontés à cette maladie. Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous plonger dans la tête de ce personnage avec brio. De ce fait, nous partageons le point de vue de Pierre, ses pensées, ses souvenirs (tout du moins ceux qui restent) et l’enquête qui piétine puisque Pierre ne se souvient de rien !



Malgré une thématique lourde, un personnage attachant mais malade, Jean-Louis Serrano apporte de la légèreté avec les caractères hauts en couleurs des résidents de l’EHPAD. Malgré qu’ils savent leur fin toute proche, ces hommes et femmes sont le parfait exemple d’amitié, d’amour et de solidarité. A travers un quotidien difficile et oppressant, on retrouve de brefs moments de joie, les petits plaisirs de la vie, fugaces mais ô combien important qui rendent la situation moins pire.



Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un récit en plein cœur de l’actualité, une tranche de la société contemporaine. Malgré un sujet oppressant, c’est un roman qui se laisse lire facilement grâce à la plume simple mais efficace de l’auteur.
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Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier..

Je remercie Éric Poupet pour l'envoi de ce livre.

Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de drôlerie.

Prenez des petits vieux qui ,pour certains, n'ont plus toute leur tête, une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières,1 chef et 1 commissaire le tout dans une maison de retraite .

Mélangez ça et vous obtiendrez 1 double crime!!

Mais qui est ou qui sont les coupables ?



Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à l'âne, mélangeant l époque récente et les souvenirs bons et mauvais.

La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages loufoques.
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Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier..



Mon avis



Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot ».



Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je n'ai pas été déçue.



Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.



Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?



L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.



Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..



J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.



Un bon moment de lecture.



Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com






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Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier..

Chronique de Diana :



Ce récit est un peu particulier, déjà parce que la couverture nous induit en erreur, ici pas d’enquête mais plutôt un constat doux-amer sur une fin de vie en institution.



C’est peut être parce que mon histoire personnelle a fait que ma grand mère a terminé sa vie atteinte de la maladie d’Alzheimer à l’hôpital, que j’ai eu plus de peines que de sourires pendant ma lecture. Au final l’histoire de Pierre maltraité quotidiennement par Maria la femme de ménage, m’a vraiment dérangée. Des exemples récurrents dans les journaux prouvent tous les jours que les maltraitances chez nos ainés sont trop souvent admises.



Mais Maria va finir morte en bas d’un escalier, alors est-ce un hasard bien heureux pour les pensionnaires ou juste le ras le bol d’un qui a décidé que c’était trop et l’a poussée. Le doute va s’immiscer et il sera difficile de déterminer quelles sont les circonstances de la mort.



Ce qu’il faut retenir c’est les belles histoires d’amitiés, d’amour, de ces hommes et femmes qui savent leur fin proche. C’est vraiment très particulier à lire, d’une part ce climat très oppressant des institutions médicales qui à la fois infantilises et diminues trop souvent les patients mais qui aussi permettent à beaucoup de ne pas être seule au quotidien et pouvoir parler, sourire et rire des petits plaisirs de la vie. Et d’autres part c’est aussi un récit qui nous met fasse à certaines de nos actions mais aussi à ce qui sera surement notre fin pour beaucoup.



C’est en ça que cette lecture est douce amère, elle nous projette dans un futur qui fait tout sauf rêver et qu’on oblitère le plus longtemps possible de nos existences.



Ce roman est très bien écrit et facile à lire, c’est encore plus paradoxal au vu des sujets qui sont traités. Je le conseille si vous avez un moral fort, pour les plus sensibles attention car certains passages font vraiment mal au cœur.
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Le chemin de l'espoir

J'ai mis du temps à ce livre, car c'est un roman dur mais très réaliste sur notre histoire. Il est découpé en trois parties et nous suivons ainsi le chemin de cette famille jusqu'à la délivrance. 💪

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Je me suis retrouvée en totale immersion dans cette guerre et dans l'enfer que bon nombre de français ont vécu pendant presque 6 ans. J'ai appris énormément de choses lors de cette lecture et j'ai retrouvé les dires de ma grand-mère ayant elle-même vécu la guerre. 🥺

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L'auteur a une écriture fluide et agréable. J'ai ressenti un attachement aux personnages très tardivement je dois l'avouer, dans la dernière partie, qui à mes yeux est la meilleure ! 😍

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Ce livre retrace à merveille ce combat pour la survie, ce combat pour la liberté. C'est un sublime roman qui retrace l'histoire de notre pays.
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Les amants du silence

En général, on lit des romans sur la première Guerre Mondiale, ou qui se déroulent pendant cette période. Ici, l’auteur a centré son intrigue sur l’après.



Marie attend le retour de son époux, Pierre, depuis l’annonce de l’Armistice en novembre 1918. Les jours, les semaines passent et Pierre ne rentre pas. L’Administration lui refuse la pension de veuvage car aucun corps correspondant n’a été retrouvé. Accompagnée de son père, Jean, Marie quitte la ferme familiale du Vercors pour effectuer le trajet de Pierre et tenter de le retrouver. Elle y parvient dans un dispensaire en Picardie, à Chantilly. Mais la guerre a rendu Pierre amnésique, oubliant jusqu’à son nom. Marie et Jean le ramène chez eux, chez lui. Les semaines passent, Pierre retrouve des automatismes du travail de la ferme mais les souvenirs sont toujours enfermés profondément en lui. Un jour, une femme arrive et prétend que Pierre n’est autre que Lucien, son mari parti à la guerre et jamais rentré !

Qui est vraiment cet amnésique ? Marie est persuadée qu’il s’agit de Pierre mais Léa, sa mère, n’en est pas aussi certaine…



J’ai trouvé intéressant de parler de l’après-guerre. Il faut dire que depuis notre enfance, on étudie l’Histoire, les Guerres Mondiales, etc. Mais le côté humain de l’après-guerre est complètement occulté. On connaît les crises économiques et démographiques, mais jamais que des proches n’ont pas retrouvé leur époux, frère, fils. Que l’administration était aussi complexe et intransigeante : pas de corps, pas de preuve, pas d’argent ! Les conditions étaient très difficiles.



Je me suis rapidement attachée à cette famille de fermiers. Marie et Pierre réapprennent à vivre côte à côte, se ré-apprivoisent l’un et l’autre après quatre ans de séparation. Cette histoire familiale est touchante, bouleversante. L’arrivée de la seconde femme qui revendique Pierre comme époux, ébranle les certitudes de Marie qui va chercher au plus profond d’elle pour sauver sa famille.



L’infirmité de Pierre est mal perçue dans ces villages reculés. Alors que des hommes reviennent estropiés, lui, son handicap est invisible. A l’époque, on ne parlait pas de syndrome de stress post-traumatique, cette dénomination est encore très récente. Pourtant, c’est bien de cela qu’il est question. Si aujourd’hui, on a mis un nom sur cette maladie, elle est encore mal vue par les armées, alors imaginez en 1919 !



Une fois de plus, la plume de Jean-Louis Desforges nous immerge instantanément dans son histoire. Nous remontons le temps, nous voyageons dans la campagne. Les pages défilent malgré nous. Entre l’avancement de l’intrigue, nous trouvons des pensées de Marie qu’elle adresse à son mari, sa fille, sa mère ou son père. J’ai trouvé très bien écrit la manière dont ces parties sont incluses dans le reste de l’histoire.



Les Amants du Silence est un roman à découvrir pour les amoureux des romans de terroir et des belles romances.
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Des noces noires

Un petit policier français, qui se laisse lire avec plaisir. Malheureusement les personnages sont vraiment très stéréotypés , et cela manque beaucoup d'originalité. Bonne lecture à toutes et tous.
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Les chiens des collines

Le bandeau rouge qui constitue l'accroche du livre porte la formule : « Le retour des barbares ». Tout est dit et j'ai du mal à trouver quelque chose à ajouter à un tel livre. On le lit à toute vitesse, tout a déjà lu et relu. C'est un retour sur la barbarie de la guerre. Le nom des personnages et la date de parution nous laisse bien penser que cette guerre là est celle qui sévit dans les Balkans, une guerre barbare comme n'importe quelle guerre.

Alors c'est dans l'histoire que se trouve l'intérêt du livre ? Même pas, nous sommes en vase clos et les échanges entre les personnages sont d'une banalité plutôt affligeante. De temps en temps apparaît le spectre de la relation ambiguë bourreau victime. Tout a déjà été dit, il s'agit de n'importe quelle guerre, de n'importe quel bourreau et de n'importe quelle victime.

Il reste l'écriture dont on cherche en vain l'originalité. Des échanges manquent de force, de conviction et surtout d'émotion.

C'est donc comme vous l'avez compris une grande déception pour moi, mais ce n'est que mon avis c'est-à-dire pas grand-chose, comme dirait…
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Des noces noires

Le Val d'Oise mais cela pourrait être partout en France.

La violence, la misère, la vie dans les commissariats, dans les hôpitaux, un air de réalité, poisseux, malheureux.

C’est le choix d’Arnaud Serac qui dans Des noces Noires, nous offre de croiser Laure. Elle a trente-six ans. Policière, elle vit en couple avec Romain, un jaloux maladif. Une relation houleuse. Elle fait équipe avec le Vieux, un flic désabusé qui chasse la retraite. Laure, s’occupe aussi de son père handicapé en fauteuil, ex flic, coupé en deux par une balle lors d’un contrôle routier. Sa fille s’est promise de mettre la main sur le coupable. Entre temps, Laure et le vieux s’occupent des violences au quotidien. Rien de quoi se réjouir. Il faut avoir la foi pour survivre aux autres et leur porter de l’attention. Un meurtre spectaculaire vient bouleverser ce quotidien désabusé. D’autres suivent. Les corps démembrés et brûlés d’étudiants sont retrouvés disséminés. S’en suit une enquête qui les mène de chausse-trappes en faux témoignages.

Dans un style sobre, le doute s’insinue chez le lecteur. Le malaise aussi. Une des forces de ce roman est la psychologie des personnages. L’autre, une certaine dose de réalisme.

Côté personnages, ils sont emportés par leurs secrets, leurs quêtes de vérité. Le Vieux est en quête d’un amour filiale disparu. Laure oscille entre la recherche de l’agresseur de son père et la violence au sein de son couple.

Tour à tour, chacun porte son mystère et au milieu il y a une grande violence quasiment masquée par le côté désabusé de notre époque et son lot de misère humaine.

Des noces Noires nous conduit à travers des blessures, vers une fin surprenante. Il nos tarde de voir le jour. Un rayon de soleil. Car si ce roman joue un peu sur le gore, l’essentiel est bien de se fondre dans un réalisme noir. Une enquête sur fond de jalousie et d’espoir.


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Des noces noires

une intrigue policière semée d'embûches , des victimes brûlées , découpées , où les différentes parties de leurs corps sont retrouvées à divers endroits de la ville , le décor est planté dès les premières pages.



Laure et son équipier "le vieux" sont des personnages meurtris par la vie, Laure ne sera pas en paix tant qu'elle n'aura pas retrouvé ceux qui ont détruit la vie de son père et qu'elle ne se sera pas libérée de son conjoint , jaloux et violent. Le "vieux" ne vit que sur des souvenirs, son plus gros échec, ne plus avoir de nouvelles de son fils depuis le decès de sa femme. Ces deux flics forment un duo attachant et sans se l'avouer , ils s'apprécient beaucoup. Je me suis attachée à ces deux personnages qui mènent leur enquête simplement , sans se prendre pour des "Mac Gyver".



L'auteur nous confronte aussi aux phénomènes de société tels que le rôle des policiers et la vie dans les commissariats, le service d'urgences des hôpitaux oû la misère humaine est de plus en plus présente et le manque de personnel une dure réalité. la violence au sein des couples y est également évoquée.



Cette histoire se passe dans le val d'Oise du côté de Pontoise, Eragny , lieux que je connais bien car j'y travaille , et l'auteur a même réussi à citer une librairie où je sors souvent ma carte bancaire, le grand cercle.



L'écriture est simple, très plaisante et je suis très heureuse d'avoir découvert cet auteur , né en 1946, résidant dans le Val d'Oise. Influencé par Sartre, Giono, camus et maupassant , il est amateur de thrillers psychologiques et apprécie les ouvrages de Franck Thilliez, Karine Giebel, RJ Ellory et Harlan Coben.
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Des noces noires

Après avoir grandement apprécié les romans du terroir chez De Borée, j'ai décidé de tester leur polar.



Voici un polar plein de sentiments, avec deux flics super attachants.

Laure, jeune femme de 36 ans troublée par l'accident qui a cloué son flic de père dans un fauteuil roulant 10 ans auparavant. Et aussi le "Vieux" son coéquipier, flic en bout de carrière, veuf et abandonné par son fils qui est un peu un papa bis pour Laure. On sent d'entrée de jeu que ces deux là s'apprécient énormément.

Ils vont devoir enquêter sur une sombre affaire où des bouts de cadavres sont retrouvés éparpillés dans la ville. Pas l'ombre d'une piste à l'horizon pour nos deux flics. Qui se cache derrière ses horribles meurtres? Quel est le point commun entre ses jeunes sans histoire?



En filigrane de l'enquête, nous avons la vie personnelle de Laure. Elle vit depuis quelques années avec Romain, qui lui pourrit l'existence avec sa jalousie maladive. Je l'ai plaint et me suis beaucoup attachée à la jeune femme qui souhaite juste trouver le bonheur et le faire autour d'elle. De plus, sa quête pour retrouver l'auteur du crime de son père est très touchante.



Je vais dire une chose étonnante mais ce polar est tout en tendresse et en sentiments sur la vie en général. Nous ne retrouvons pas les supers héros que l'on pourrait trouver dans les polars actuels qui se retrouvent dans des situations improbables. J'ai trouvé que ce polar était très réaliste dans la façon de résoudre l'enquête. Pas de longueurs inutile, toute information est là pour quelque chose, rien n'est superflu dans cette histoire qui découle sur une fin très surprenante.



Je continue à dire que De Borée publie des auteurs de qualité et je ne regrette jamais mes choix de lecture. Toujours de bons moments en perspective!
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