Jean-Louis Trintignant en 1959 dans Les maîtres du mystère.
Je voudrais vraiment arriver à un dépouillement total où on entend seulement le texte et l'émotion de celui qui le dit, et la musique, et rien d'autre, vraiment je voudrais qu'il n'y ait rien d'autre.
Interview France-Culture, A voix nue, 9 juillet 2004
La mort de Marie fut la plus grande souffrance de ma vie. Il était impossible d'imaginer un jour sans entendre sa voix, sans voir son sourire. Rien au monde n'aurait pu m'atteindre davantage. Pendant deux mois, je suis resté prostré. Un mort-vivant, incapable du moindre mouvement. Deux mois pratiquement sans ouvrir la bouche, sans émettre le moindre jugement. La vie autour de moi passait sans que je m'en aperçoive. Au bout de ce long temps, j'ai décidé de vivre. De revivre. La poésie est venue à mon secours.
Haneke est certainement le plus important metteur en scène avec lequel j'aie tourné. Il tire de ses acteurs le maximum de sensibilité. Sans jamais leur demander d'aller vers des effets faciles. Bien au contraire, il insiste toujours pour que l'on joue le moins possible. Tout doit venir de l'intérieur. Ce qui, tu me connais, me convient parfaitement.
Quand l’un de nous deux mourra, l’autre perdra le témoin de sa jeunesse (à Nadine)
Vous savez,pour 60% d'entre nous ,on a tous un cancer , mais quand on est vieux , ce n'est pas la maladie la plus grave .