Il s’empara de l’exemplaire du Figaro qui traînait depuis le matin sur la table et le feuilleta machinalement. Le quotidien était en date du jeudi 5 juillet 1888. Comme à l’accoutumée, les pages politiques y étaient traitées avec le plus grand sérieux. Marie François Sadi Carnot y occupait une place de choix, mais Augustin ne lui accorda qu’une attention limitée. En revanche, il plongea avec délices sur les articles consacrés aux Parisiens – grand sujet de moquerie pour les journalistes du quotidien républicain. Piedvache s’attarda sur les pages satiriques. À les croire, une vague de spiritisme submergeait la capitale. Et l’auteur d’ironiser, rappelant aux lecteurs que « plutôt que de spiritisme, les Parisiens feraient bien de se piquer de spiritualité ».