Si tu veux devenir célèbre, inscris-toi dans une télé-réalité ou lance-toi dans une carrière de films pornos. Le vedettariat y sera instantané. Si par exemple, tu veux être journaliste, sache que ce n’est pas un métier, c’est une passion. C’est signé un pacte avec le diable dont on ne sort jamais indemne. Avec toutes les atrocités vues et racontées au fil du temps, tes nuits de sommeils seront écourtées et tes rêves vont faire place aux cauchemars. Cette passion doit être en toi, au plus profond de toi-même, jusqu’à te demander s’il existe une vie après cela. C’est ça le métier! .
Apprendre à des jeunes les rudiments de ce métier, je n’ai pas la patience pour entendre leurs jérémiades à longueur de journée devant mon insistance à recommencer le texte proposé afin qu’il soit le plus clair possible. Dans ce métier, nous n’avons pas le droit à l’erreur et ça, les jeunes ne le savent pas encore, mais bon, l’expérience doit être acquise au fil du temps, paraît-il!
Garder une nouvelle 24 à 48 heures dans sa manche, comme on dit dans le métier, est devenu totalement de la science-fiction. La nouvelle est devenue plus rapide que la vitesse à laquelle nous l’écrivons. Avec la multiplication des plateformes et des médias spécialisés, la pression à être le premier est omniprésente de la part des dirigeants tous médias confondus.
Dans la vie, il faut s’aimer, alors autant s’aimer soi-même pour regarder la vie avec une conscience et une gratitude. Pourtant, il me semblait que je menais une vie, disons bien normale, rien de bien excitant. Il n’a suffi que d’un échange de messages textes pour que tout bascule.
Chacun a son style envers son propre rangement. Chacun se retrouve dans son propre bordel et la règle d’or est que l’on ne touche à rien. Tout est placé d’une façon stratégique pour limiter les mouvements et faciliter les prises de notes lors des entrevues téléphoniques.