Je me souviens avec un immense plaisir de la découverte du prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy. Lorsque j’entendis pour la première fois l’introduction à la flûte du prélude, c’était par une chaude journée d’été dans le parc de Bellevue. Je restai hypnotisé, ce fut comme un choc. De là date ma passion pour Debussy. J’avais l’impression de voir ce faune, de le toucher. Le souvenir est gravé en moi, indélébile, pour l’éternité.