« Je n’ai plus de repères. Seulement des questionnements et le souvenir cuisant de mes errements. Je me sens pourtant étrangement serein ce soir, assis devant ce texte inabouti auquel je donnerai peut-être forme un jour. Dépouillé de ma coquille conjugale, vidé de ma consistance sociale, je suis nu sur ma chaise, face à la fenêtre derrière laquelle je ne distingue rien. Mon avenir est noyé dans un épais brouillard fait d’illusions perdues et d’espérances en attente, mais cette incertitude, j’en ai l’intuition, ne m’empêchera plus de trouver le sommeil.
Je suis nu et c’est une bonne nouvelle. »