On croit - à cause du poème de Prévert, sans doute - que le cancre est un doux rêveur, le cœur gros comme une maison, qui s'invente un monde merveilleux. On se trompe, le cancre est un résistant. Il ne sait pas à quoi, mais il résiste. Le cancre est un enfant perdu qui souffre en silence. Et cette douleur est si vive qu'il l'enfouit au plus profond de lui.