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Critiques de Jean-Marie Choffat (5)
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Aventures Sahariennes

Moi qui adore les récits de voyages, ce livre avait tout pour me plaire.

Il a quelques petits défauts, je trouve qu'il manque quelques photos (il y en a), certaines sont en petits formats.

Et beaucoup de qualités aussi, une aventure très bien décrites, les cartes des voies utiliser, annexes complètes.

Je me suis attaché à l'auteur, il ne commence pas son livre par des mots techniques mais par comment sa passion de la montagne lui est venue, comment il a été amené à faire ses montées.
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Les grandes heures de l'alpinisme

Ce livre est recueil de textes, souvent déjà publiés dans des revues classiques, type Alpinisme, annales du GHM, la Montagne... On y trouve à la fois des récits d’ascensions, des articles concernant l’éthique de la discipline, des hommages, quelques nouvelles, ainsi que des notes concernant le GHM (Groupe de Haute Montagne).

J'ai sauté quelques récits d’ascensions, déjà lus ici et là. La qualité des production est assez variable en fonction des rédacteurs.

En définitive, j'ai surtout été marqué par les réflexions de Jean Cousy sur les cotations (1948) et de Voytek Kurtyka et sa Voie de la Montagne (1990).

A noter également une nouvelle bien sentie de Bernard Amy sur un marin breton passé à la montagne !
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Aventures Sahariennes

Je pense personnellement que ce livre s’adresse à ceux qui s’y connaissent un minimum dans le domaine de l’escalade – ou qui sont déjà allés dans un désert. Perdue dans les descriptions à plusieurs reprises, j’étais incapable de voir ce dont parlait l’auteur. Il décrit des paysages, des manœuvres montagnardes et des états d’esprit qui me sont totalement étrangers.



Mais encore, ce n’est pas très grave. C’est même tout à fait normal en littérature de lire la description de quelque chose qu’on n’a jamais vu (particulièrement dans les domaines de la science-fiction, mon genre de prédilection). Le problème, c’est que la plume de Jean-Marie Choffat est truffée de figures de style. Si on voit de quoi il parle, c’est très bien, c’est très poétique ; mais si on n’arrive pas à se représenter la beauté d’un lever de soleil dans le Sahara, ça ne fait que nous rendre plus confus. Je trouve que ses descriptions sont un poil exagérées, mais je ne saurais l’affirmer parce que je n’ai jamais vu ce dont il parle. J’ajouterais aussi que par moments, il emploie un vocabulaire de montagne que je ne connais pas et qui n’est pas expliqué (je ne sais toujours pas ce qu’est une « diaclase de type chamoniard », ou une dièdre, ni à quoi ressemble un chou-fleur… Je devine, mais c’est tout).

Je regrette du coup de n’avoir pas eu l’expérience pour aborder convenablement ce livre. Je l’ai pris dans l’espoir qu’il me fasse rêver, qu’il me montre les merveilles du Sahara et de ses habitants, les Touaregs, et au lieu de cela, j’ai trouvé un style plutôt obscur. Un exemple avec cette phrase : « Plus d’une heure d’horloge, elle [la montagne] nous tient sous son charme. » C’est joli, mais c’est étrangement construit. Pourquoi « une heure d’horloge » ? Il y a aussi certains passages que je n’ai pas très bien compris, et certaines phrases qui m’ont laissée sceptique – nombreuses sont celles qui sont nominales, et qui sont très mal insérées dans la narration.

Par chance, il y a des photos – certaines sont même en couleur. Cela m’a permis de voir ce à quoi les grimpeurs faisaient face. Mais sans cela, je serais vraiment perdue…



Le plus pénible c’est que l’auteur ne nous raconte pas un, mais quatre voyages. Les étapes nécessaires à une expédition dans le Sahara se répètent donc quatre fois, et à la fin, ça devient relativement lourd. J’ai commencé à sérieusement décrocher à la troisième aventure et j’ai dû me forcer pour arriver à la fin. Pour tout vous dire, je n’ai même pas eu le courage de finir le dernier chapitre, je suis passé à l’épilogue sans attendre. Par moments, je me sentais tellement loin de ce que racontait Choffat que je lisais mécaniquement, sans faire attention, un peu par devoir.

Il y a aussi un nombre incroyable de coquilles, surtout pour un texte écrit depuis plusieurs années. La plus récurrente est la disparition des tirets cadratins. C’est très agaçant de se trouver face à un paragraphe qui s’insère très mal dans l’histoire et de se rendre compte que c’est en fait une réplique. Franchement, comment les correcteurs et les éditeurs ont fait pour laisser passer cette faute autant de fois ?

Même sur les pages de titre, il y a des coquilles ! À « Solitude à quatre », la citation n’a pas de guillemet de fin. Oui, je sais, c’est un détail. Je sais que ce n’est pas important, mais quand on le voit, c’est énervant. Ça donne une sacrée impression de bâclé – alors que, encore une fois, ça fait des années que l’auteur a écrit cette histoire et qu’il aurait dû avoir le temps de remanier son texte.

Le plus étrange, c’est qu’à côté de cela, il y a très peu de fautes de grammaire ou de conjugaison… Je ne sais pas comment l’expliquer.



Le vocabulaire de Choffat m’a plusieurs fois agacée. Il appelle parfois ses camarades « les copains », et ça fait très bizarre, presque enfantin. Tout comme les phrases nominales, cela rentre mal dans la narration. Certaines phrases sont bancales voire pas du tout terminées : « En fin d’après-midi, après avoir croisé quelques épaves, vestiges d’anciens "Paris-Dakar" – quelle honte, quel sans-gêne offert ici par notre civilisation ! » J’ai relu deux fois sans comprendre avant de me rendre compte que non, ce n’était pas ma faute, ce n’est pas parce que je ne suis pas assez concentrée mais que c’est l’auteur qui n’a pas achevé sa phrase. Deux questions : est-ce que c’est fait exprès, et si oui, pourquoi ? Si c’est un effet littéraire volontaire, peut-être que ça pourrait fonctionner ailleurs. Mais ici, non.



Pour finir, j’ai trouvé dommage que les éditeurs n’aient pas préféré garder une seule image pour la couverture. La montagne rougie sous le coucher du soleil aurait gagné à être mise en valeur, par exemple. Au lieu de cela, le patchwork de photos fondues les unes dans les autres n’est pas très visible. Mais je trouve que cela représente bien le livre : c’est un peu fouillis, et difficilement lisible.



Bref, une lecture qui ne m’a pas convaincue, mais qui pourrait (peut-être) trouver son public auprès des amateurs d’escalade et de désert.

Il y a tout de même un point positif : j’ai apprécié ce que l’auteur nous montre des Touaregs. C’est un peuple qui vit dans la simplicité, et qui est pourtant tellement plus riche que le nôtre… La plupart du temps, il accompagne leur apparition par des réflexions sur la condition humaine, la richesse et la société, et ce sont les passages qui m’ont le plus plu.



Pour finir, je tiens à remercier les éditions Tensing et Babelio pour m'avoir gracieusement offert ce livre. Une lecture est une lecture : elle est toujours enrichissante :)
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Les Brodequins du Soleil

Jean-Marie nous livre ici un récit autobiographique puissant et authentique, bouleversant autant que généreux. Il se donne ici corps, âme et coeur aux lecteurs comme il est dans la vie quotidienne en dehors de l'écriture. Il réussit à nous séduire même certainement les plus opposants de la Montagne et de ses beautés. Il réussit à nous faire rire, sourire autant qu'à nous émouvoir aux larmes entre techniques, nature, rencontres...
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
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Aventures Sahariennes

Faut-il avoir pratiqué l'escalade pour s'attacher à ce récit ?

Faut-il avoir goûté aux voyages dans le désert pour apprécier cet ouvrage ?

Ou bien faut-il autre chose ? Une autre chose que je ne soupçonne pas ?

Car vraiment, il m'a été impossible de poursuivre cette lecture. L'auteur ne réussit pas à nous passionner, ni par ses préparatifs, ni par ses découvertes du peuple touhareg.

Merci néanmoins à Babelio pour l'envoi dans le cadre de Masse Critique.

J'ose espérer faire meilleure pioche et heureuse découverte une prochaine fois !
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