Pourtant, même si le développement des échanges contribuait à accroître les distinctions sociales, la société chinoise se caractérisait encore à la fin du XVe siècle par une forte cohésion. Une cohésion sociale d'abord, assurée par la permanence de la famille, considérée par l’État comme le noyau élémentaire de la société. [...] La cohésion est aussi assurée par un système philosophique et religieux syncrétiste, associant le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme, dont les lettrés chinois étaient convaincus qu'il contribuait à maintenir l'harmonie sociale.
Le monde à la fin du XVe siècle - L'Extrême-Orient chinois