Car, voyez vous, je ne crois pas que ce soit en faisant appel à la compassion, à l'amour du prochain, bref, à des sentiments positifs, que nous anéantirons une abomination aussi universellement utile que le clone. Les hommes, hélas, ne changent réellement que lorsque, atteints dans leur confort ou leur sécurité, ils sont contraints de le faire. Non, nous n'obtiendrons pas l'abolition du clone en le présentant comme notre frère, mais en le dénonçant comme un étranger porteur d'un danger mortel. Demander l'intégration des clones dans le sein généreux de l'humanité est totalement illusoire, car l'homme exclut plus volontiers qu'il n'assimile.