« Paris ! ville antique, ville sublime, s’écria Weinland avec une ironie poignante ; Paris idéal, Paris sentimental, ouvre tes larges mâchoires ! voici venir, par tous les points de l’horizon, du liquide et du solide pour renouveler tes esprits animaux. Mange, vois, chante et ne t’inquiète pas du reste ; la France entière s’épuise pour te nourrir !
« Elle pioche du matin au soir, cette spirituelle nation, pour te faire des loisirs agréables. Que te manque-t-il ? Elle t’envoie ses vins généreux, ses troupeaux, ses primeurs des quatre saisons, ses belles jeunes filles rayonnantes de jeunesse, ses hardis jeunes hommes, et ne te demande en échange que des révolutions et des gazettes.
(Le cabaliste Hans Weinland, Erckmann-Chatrian)