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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Le docteur Jean-Paul Ehrhardt est diplômé de médecine tropicale. Docteur ès-sciences naturelles et docteur en biologie humaine, il est l'auteur - depuis trente ans - de très nombreuses publications, dont, aux éditions De Vecchi : Rhumatismes et arthrose ; Comment guérir les migraines et les névralgies.

Source : 4e de couverture du livre "Stop à la fatigue !"
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Bibliographie de Jean-Paul Ehrhardt   (4)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La natation, sans forcer, est l'un des sports les plus relaxants et les plus accessibles. L'eau, en permettant au corps d'échapper à la pesanteur, "soulage la colonne vertébrale du poids du corps".
(...) La brasse est excellente pour redresser les dos voûtés.
De façon générale, la natation développe harmonieusement les muscles dorsaux tout en mobilisant en douceur les articulations et les ligaments.

L'étirement dans l'eau après une séance de natation est aussi un bon exercice de relaxation. (...) L'aquagym, pratiquée depuis quelques années dans les centres de thalassothérapie, de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie, est de plus en plus pratiquée dans les piscines et dans les clubs de gym.
Praticable par tous sans oublier la femme enceinte (...), elle offre la possibilité de profiter des bienfaits de l'eau (...) il n'est pas nécessaire de mettre la tête dans l'eau ni de savoir nager. Les mouvements s'effectuent dans une piscine où l'on a pied. (...)

Dans l'eau, les articulations et les vertèbres "fonctionnent en souplesse et gagnent en amplitude". Par ailleurs, la circulation sanguine est stimulée par la pression de l'eau. Les exercices musclent le diaphragme et permettent une respiration plus profonde. Les mouvements dans l'eau assurent un "automassage". (...) Autre avantage : l'impossibilité de se faire mal du fait de la résistance de l'eau qui freine les mouvements trop rapides et empêche les claquages et les élongations musculaires.
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Thierry Souccar, en 1993, relate le cas d'Annie L. :
"J'ai vu une dizaine de spécialistes dont un psychiatre, un interniste et un pneumologue." Elle va nettement mieux depuis qu'un médecin lui a fait suivre un traitement à base de zinc, de sélénium, de vitamines C et E pour stimuler son système immunitaire.
Cela lui a permis de récupérer 80% de ses moyens initiaux.
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Faire des cures de jus d'orange
On sait que l'orange est un fruit riche en vitamine C qui intervient dans la respiration cellulaire en tant que transporteur d'oxygène.

Faire des cures d'abricots
C'est le fruit le plus riche en carotène (provitamine A) : 18 mg/kg.
L'abricot sec en contient également jusqu'à 44 mg/kg.
L'abricot est également riche en éléments minéraux reconstituant des cellules cérébrales, des globules rouges et des os. Il agit efficacement contre la fatigue et l'anémie grâce à sa richesse en phosphore et en magnésium.
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Une enquête réalisée au cours du deuxième semestre 1990 par la Sofres, pour les laboratoires Bayer-Pharma, a permis de définir le "profil du Français fatigué" et d'analyser son recours aux médicaments.

Sur les 4708 personnes interrogées, 1800 (40%) prennent des médicaments anti-fatigue, parmi lesquels 52% ont moins de 35 ans, 55% sont des femmes et 45% des hommes.

Les utilisateurs de produits antifatigue sont :
- des étudiants ou lycéens dynamiques, sportifs, sortant beaucoup le soir et pas du tout sujets aux insomnies
- des cadres supérieurs, hommes et femmes, exerçant une profession libérale, hyperactifs avec une vie sociale importante et exerçant une activité sportive
- des femmes, cadres moyens ou employées, souvent mères de famille, préoccupées par leur ligne et leur poids, sortant peu et perpétuellement fatiguées
- des femmes de 35 à 59 ans, de revenus moyens, sans activité professionnelle, très préoccupées par leur ligne et consommant des produits combattant la fatigue due au régime
- des femmes de plus de 50 ans, ne sortant pas, aimant la cuisine traditionnelle. Fatiguées chroniques, elles sont de grosses consommatrices de produits à base de magnésium.

D'après le Dr Micheline Fourcade, rapporteuse de cette enquête dans Le Généraliste, la profession, le milieu socio-culturel sont des facteurs très influents : les villes de plus de 100 000 habitants fournissent le plus grand nombre de consommateurs (30%).
Parmi ceux-ci, les inactifs (42%), les étudiants, les enseignants, les cadres de la fonction publique (23%) et les professions intellectuelles "sont les cibles privilégiées" des médicaments antifatigue.

Selon elle, l'incitation à la prise de ces médicaments a pour origine, par ordre décroissant : les pharmaciens et les médecins, l'entourage familial ou les amis, la publicité télévisée et les annonces de presse.
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Le régime alimentaire est essentiel pour le fatigué.
Il reconnaît la plupart du temps ses erreurs dans ce domaine et réclame une diététique adaptée à son état.

Quelques principes doivent être rappelés.

Sur le plan quantitatif, une restriction alimentaire intempestive est nocive.
Il faut tenir compte de l'état physiologique et de l'activité de l'individu. L'apport calorique doit être proportionnel au "poids théorique" du sujet. (...) Cette formule ne tient malheureusement pas compte de l'âge.
En outre, l'apport calorique doit être calculé en fonction de l'activité physique déployée. En hiver, la ration sera plus forte qu'en été.
Pour un sujet à l'activité modérée, le régime comporte un minimum de 30 calories par kilo. Soit 2100 (kilo)calories pour un sujet de 70 kg.
Si l'activité est moyenne (modérée), le besoin énergétique se situe entre 2500 et 3000 (kilo)calories. (...)

Dans la journée, les calories sont réparties sur trois repas.
Le petit déjeuner avec lequel la journée est affrontée doit impérativement représenter 20 à 25% de l'ensemble des calories allouées.
Or beaucoup de femmes françaises partent au travail avec juste un thé ou un café, parfois une biscotte. Un tel comportement est une erreur. (...)
Le petit déjeuner doit être plutôt riche en sucres lents (céréales, pain) et pauvre en sucres à absorption rapide comme la confiture.
Il sera également riche en protéines (œuf, jambon, poulet) et en lait fournisseur de calcium (...)

Il n'est pas question non plus de sauter un autre repas, déjeuner ou dîner.
Les états hypoglycémiques sont source d'asthénie et les déséquilibres alimentaires aussi.

Sur le plan qualitatif, les repas doivent comporter non seulement les trois catégories de nutriments, protides, lipides et glucides, mais aussi des minéraux et des vitamines.
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D'après une enquête portant sur dix mille fiches d'observations recueillies par deux mille médecins généralistes, un laboratoire pharmaceutique a tenté de dégager les caractères socioprofessionnels de la fatigue.
La fatigue psycho-intellectuelle concerne 75% des sujets.

Outre la fatigue, deux sujets sur trois avouent deux symptômes d'accompagnement comme la douleur et l'insomnie, la fièvre et l'amaigrissement.

Les fatigués ou les asthéniques consultent généralement après un délai de six semaines : il s'agit du délai entre l'apparition des troubles et la décision de consulter. Ce sont les femmes qui consultent le plus souvent. (...)

Les plaintes varient avec l'âge et ont trait :
- de 20 à 35 ans, à la fatigue intellectuelle
- de 36 à 50 ans, aux troubles du sommeil
- de 51 à 70 ans, aux troubles du comportement et à la fatigue sexuelle
- après 70 ans, aux troubles psychiques, à la fatigue musculaire et à la somatisation (...)

Chez les agriculteurs, la fatigue est musculaire et s'accompagne de troubles du sommeil. Chez les inactifs et les ouvriers, la démotivation est à l'origine de la fatigue.
Quant aux cadres moyens et supérieurs, les préoccupations professionnelles sont la cause de leur fatigue.
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L'apathie

Devant une perte de vitalité, de tonus et l'installation d'une apathie, le médecin s'assurera qu'il ne s'agit pas là d'une dépression saisonnière ou SAD (de l'anglais Seasonal Affective Disorder) observée au début de l'hiver et qui touche gravement 1% des Français. Elle affecte de façon plus légère 30% de la population. Dans ce cas, l'exposition à la lumière représente la thérapeutique élective. Une série de séances d'exposition à la lumière blanche (d'une puissance de 2500 lux) peut en venir à bout. Pour les gens aisés, quelques jours de vacances dans une région ensoleillée (...) suffisent à faire disparaître cette baisse de tonus.

S'il s'agit d'une baisse de tonus dont l'étiologie peut être imputable au travail en milieu citadin ("boulot, métro, dodo"), une cure de thalassothérapie en climat tonique (Manche, Atlantique) redynamise le corps. 35% de la clientèle de la thalassothérapie (dont 65% de femmes) s'y rendent pour une remise en forme. Les ions négatifs du littoral, le repos psychique, la fatigue physique en milieu marin, l'alimentation iodée, tout cela contribue à faire sortir l'individu de son adynamie.
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Outre l'insomnie, les troubles du sommeil doivent impérativement être traités si l'on veut que le sommeil soit réparateur, condition nécessaire pour le retour de la forme et du tonus.
Les asthmatiques doivent être stabilisés par un ajustement de leur dose de théophylline et de l'horaire de la prise nocturne.
Ceux qui présentent des périodes d'apnée seront équipés d'un masque à pression continue. (...) L'idée d'exercer une pression positive dans les voies aériennes supérieures, empêchant ainsi leur affaissement, est née au début des années 80. Cette technique est efficace et dénuée de risques mais elle contraint le sujet au port continu d'un masque nasal relié à une source de pression, et ce toutes les nuits. Initialement proposée aux apnées du sommeil, elle est de plus en plus proposée aux ronfleurs qui, ne souffrant pas d'apnée, en acceptent la contrainte.
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Se reposer, c'est également se mettre à l'écoute de son horloge interne.
On sait depuis la mise en place de la chronobiologie, sous l'impulsion, en France, du Pr Reinberg, que l'organisme obéit à des rythmes dont la majorité se déroulent sur une période de 24 heures (ou proche de 25).
Toutes nos fonctions biologiques passent par des pics ou des creux.
Les rythmes sont génétiquement programmés, mais influencés par les facteurs extérieurs que sont l'alternance lumière/obscurité, bruit/silence, activité/repos, les contraintes sociales.
Depuis 1972, on sait que notre horloge biologique siège dans l'hypothalamus.
Une hormone, la mélatonine, sécrétée durant la nuit par l'hypophyse, synchronise nos rythmes circadiens.

Cette connaissance de nos rythmes doit permettre à chacun de mieux ajuster ses activités.

De 9 à 11 heures, c'est la période propice au travail intellectuel, aux opérations de calcul mental et aux exercices de mémoire.

De 13 à 15 heures, c'est le moment idéal pour faire une sieste ou se détendre.
Il faut renoncer à des travaux difficiles et éviter les longs trajets en voiture durant cette période.

De 15 à 19 heures, c'est le bon moment pour améliorer ses performances sportives ou pour pratiquer un sport. C'est également le temps propice pour programmer ses travaux intellectuels les plus ardus, ses rendez-vous importants.

Si l'on est plutôt du matin, c'est que la sécrétion d'hormones stimulantes (cortisol, adrénaline) est à son maximum pendant cette période.
C'est donc le matin qu'il faut programmer le maximum d'activités intellectuelles et physiques. Le soir venu, il faudra se coucher de bonne heure.
Si l'on est plutôt du soir, on fera l'inverse.
Un meilleur ajustement de nos activités sur notre horloge interne doit permettre de se fatiguer beaucoup moins.
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Dans les minéraux, le magnésium et le potassium méritent une attention particulière.

Le magnésium est par excellence le minéral antistress.
Un organisme en manque de magnésium est facilement stressé.
Et lorsqu'il est stressé, il perd du magnésium.

Nos besoins quotidiens sont de l'ordre de 400 mg.
En dehors des épinards, ce sont surtout les aliments hypercaloriques qui en recèlent : les oléagineux, les fruits secs, le chocolat. Cela peut poser problème pour les personnes qui suivent un régime hypocalorique.
Par ailleurs, les femmes pendant leur grossesse ou les personnes sous diurétiques ont de plus grands besoins en magnésium.
Un régime normal n'en apporte pas suffisamment. (...)

Le potassium est un autre minéral indispensable à l'organisme. Grâce à lui, le rein excrète les déchets de l'organisme et les muscles se contractent normalement, cœur compris. En cas de déficience (on parle d'hypokaliémie) comme chez les personnes traitées par diurétiques ou abusant de laxatifs, apparaissent de l'asthénie, une diminution de la force musculaire, des parésies (paralysies a minima) et des modifications de l'ECG trahissant la souffrance du myocarde.

Les aliments riches en potassium sont le grain de soja, les olives vertes fraîches, les fruits et les légumes secs (abricots, bananes, pêches, haricots blancs ...) Ils en renferment tous plus de 1100 mg/100g.
Viennent ensuite les pois secs et les pois cassés, les pruneaux secs, les amandes, les avocats, les dattes, les noix et noisettes. L'artichaut et les champignons en contiennent entre 400 et 500 mg/100g.
Les fruits et les légumes accompagnant la viande et le poisson n'apportent que 400 mg/100g. (...)

La carence en vitamines engendre également la fatigue.
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