Angéline aimait à passer ses après-midi dans le grenier de la vaste demeure de son père où étaient stockées toutes les reliques familiales. Rien n’impressionnait plus la jeune fille que les collections de vêtements, de linges, de chapeaux, de parapluies, de gants, de chaussures soigneusement rangées dans des malles ventrues, désormais abandonnées à la poussière dans le sanctuaire obscur.