Martin entra par la petite cour et mena ses deux percherons dans la grange. A l'intérieur, il y avait un vieux bac taillé dans la pierre où les chevaux purent se désaltérer. Puis, il fit descendre du fenil un ballot de paille et de foin pour les nourrir. Au-dehors, la nuit commençait à tomber tandis que le tapis de neige s'épaississait. Le vent redoublant faisait claquer les ardoises du faîtage. Et Martin se demanda s'il n'allait pas passer la nuit ici, auprès de ses chevaux.