Les autres.
Il n’y a pas que la maladie qui évolue. Le comportement des gens autour de moi change aussi. Il y a ceux qui se rapprochent, et ceux qui s’éloignent, peu nombreux heureusement. C’est dans ce genre de circonstances que l’on peut faire la différence entre les personnes qui ne savent pas comment s’y prendre et les personnes qui trouvent les mots, parce qu’elles sont plus sensibles, ou plus ouvertes, ou les deux à la fois.
De temps en temps, bien malgré moi, c’est auprès des plus proches que je répands la colère qui est en moi face à cette maladie, face à cette injustice. Elle ne leur est pas adressée. Quel que soit son état il est commun de se plaindre de ce qui ne va pas à ceux que l’on a « sous la main ».