Cette femme a la phobie des lauriers. Voit-elle un massif de lauriers, elle s’évanouit. Le psychanalyste découvre dans son enfance un pénible incident sexuel lié à un buisson de laurier. Que sera donc ici l’émotion ? Un phénomène de refus, de censure. Non pas de refus du laurier. Un refus de revivre le souvenir lié au laurier. L’émotion ici est une fuite devant la révélation à se faire, comme le sommeil est parfois une fuite devant la décision à prendre, comme la maladie de certaines jeunes files, et pour Steckel, une fuite devant le mariage. Naturellement l’émotion ne sera pas toujours évasion.