Âme, tu n’es que panse
vide toujours ventouse avide de sang frais tripe
anxieuse de nourriture
tes maigres mandibules
gloutonnement se saisissant de cadavre sacré
et mastiquant pour remplir et rassasier ta peur
ton doute immonde, ta sottise,
élève vers Dieu ta sordide prière de demande
Je te connais…
… Ta stérilité.
(p. 70)