Dans la chambre règne un grand calme. La lumière est douce, l'air comme velouté. Pas de fumée noire, pas de flammes. La main de l'homme est indemne de toute brûlure. Belle, palpitante de vie, la jeune femme lui tend la sienne. Son petit chien nous regarde. Des jeux d'ombre et de lumière magnifiquement agencés créent non pas l'illusion de la profondeur, mais la profondeur elle-même - cette perspective atmosphérique si chère à Van Eyck, si distinctive de son génie, cette inimitable phosphorescence.