Désespoir en un mot qui ne tinte jamais
Par les prairies brumeuses du poème
On ne voyait dans l’ombre qu’ombres silencieuses
Qui marchent qui s’écartent et renouent quand il gèle
Averse blanche de la lune comme d’une âme
Un peu de neige ou le trop plein d’une fontaine
Et le désespéré chantait encore à la Noël
Pour ce qu’il y découvrait déjà d’aubes lointaines
Mais ce parfum d’avril au pied des pins la femme
Odorante aux résines de lumière et tel
Un soleil vivace l’enfant qui pardonne ses branches mortes
À l’aubépine ô veillées de la mort maintenant que m’importe ?