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4.13/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Blois , le 30/05/1945
Biographie :

Jean-Pierre Boyer est psychiatre, praticien hospitalier chef de service de l’Intersecteur d’Alcoologie et des conduites Addictives.

Il a exercé de fonctions en pédopsychiatrie, en parallèle aux fonctions en psychiatrie d’adultes et a été formateur en alcoologie et au travail de psychothérapeute.

Il est auteur de nombreux articles relatifs à des recherches sur l’autisme, la psychiatrie du nourrisson, l’échographie obstétricale, les relations parents-enfants, les modes psychothérapiques traditionnels au Brésil, sur l’alcoologie.

Il est également auteur de plusieurs livres dont "L'indien qui est en moi" (1996), écrit en collaboration avec Adalberto Barreto.

Source : http://dr.jpboyer.free.fr/cv%20jpb.html
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Bibliographie de Jean-Pierre Boyer   (7)Voir plus

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Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
' Les xénophobes me sont étrangers. "

Philippe Geluck, "Le tour du chat en 365 jours".

(page 692).
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Nous avons l'un et l'autre découvert à quel point cette position de non pouvoir ouvrait de possibilités. Pour ma part, c'est vraiment là l'essentiel. Lorsqu'un patient me dit en partant : J'ai fait du bon boulot, plutôt que : Vous avez bien travaillé, j'ai le sentiment que quelque chose s'est effectivement passé.
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J'ai progressivement été amené à faire le pari que tout sujet possède en lui l'intelligence de ce qui se passe pour lui, mais qu'il ne sait pas qu'il sait.
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... une conviction sur la finalité du travail psychothérapeutique : selon moi les thérapies ont pour fonction de favoriser les retrouvailles ou les rencontres inédites envers soi-même c'est à dire toutes les personnes que nous avons été, que nous sommes et que nous serons, et par la même avec les qualités, ressources, compétences, liés à ces divers états de notre personne, c'est-à-dire les acquis et les innés potentiels non mis en oeuvre. Cela revient à promouvoir l'émergence, l'éclosion de capacités ignorées, laissées jusque là en attente (en souffrance) et à lutter contre les tentatives d'amputation de certaines parties pénibles de notre existence, donc dans certains cas de travailleur sur l'acceptation, le pardon, la réconciliation, le rassemblement des forces internes... de toutes les parties de soi, de les avoir à disposition, en cohabitation et en paix. Je dirais même irriguer le réseau de tous les canaux de sa vie, investir de nouveaux territoires inconnus faisant pourtant partie de notre royaume et sortir de l'oubli les pans refoulés, desséchés, laissés en jachère, de notre mémoire.
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J'ai vu Dieu : elle est noire, communiste et lesbienne.
FAURET
(159)
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... lorsque nos maladies alcooliques nous disent : "seul un alcoolique peut comprendre un autre alcoolique", c'est de cela dont il est question : de l'expérience corporelle, physique, qu ne peut pas être aisément partagée avec les autres. un jour une de mes patientes m'a dit : "Je sens que je ne suis pas encore vraiment guérie : je bois de l'eau, mais quand je saisis ce verre d'eau je me rends compte que c'est avec le même geste (qu'elle mime à ce moment) que lorsque je buvais de l'alcool."
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Comme n'importe quelle autre question, la "démarche sociale" peut être l'occasion d'un travail en profondeur, de soutenir le projet de changement.
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... tu termines ta lettre par la maladie que l'on ou le malade qu'on est. A ces deux propositions, j'ajouterai une autre, exprimée souvent par les parents : la maladie qu'on fait. Il m'a fait une grosse rhino la semaine dernière, je me suis fait une entorse de la cheville, ou une grippe carabinée. [...] je regrette qu'on dise "faire une cirrhose" mais que les expressions faire une addiction ou faire une sobriété ou une abstinence ne fassent pas partie du langage courant. Et pourtant comme tu l'indiques, l'abstinence est un processus d'apprentissage, qui réclame une démarche active. C'est une solution qui se tricote, qui tient du faire, un peu de l'avoir, et de l'être mais surtout du faire. [...] l'abstinence [...] comme une maison à habiter, qu'on s'est achetée et comme chacun sait dans une maison il y a toujours quelque chose à faire. Il faut bien reconnaître que le terme d'abstinence dessert notre propose, car s'abstenir veut dire aussi ne rien faire. Aussi l'expression sobriété active, ou même créative me paraît de meilleur aloi.
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Un collègue calédonien que j'avais rencontré lors d'un voyage récent est venu en stage dans le service et m'a rappelé que les cures ambulatoires qu'ils ont inventées sur leur île lointaine s'organisent autour de la création d'un joker que nous avons depuis peu adopté avec le nom d'amulette. Il s'agit d'un objet à deux faces : sur l'une le patient représente le symbole ou l'image de ce que pour rien au monde il ne voudrait revivre, antérieurement vécu pendant la période d'addiction, et de l'autre coté est matérialisé ce qu'il voudrait absolument ne pas perdre et qu'il a acquis grâce à l'abstinence. Ainsi il bénéficie d'un objet "magique" qui le rappelle à l'ordre quand cela est nécessaire et qui lui procure par ailleurs une sensation de bien être car nous prenons la précaution de l'ancrer positivement en le reliant sensoriellement à des souvenirs bienfaisants et très agréables.
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Alors oui, les tentatives de créer du lien se heurtent à la gêne, à des réactions d déni, comme face à un tabou : jamais notre société n'a autant parlé de "créer du lien", et jamais cela n'a autant été un problème pour les individus. Avant, faire du lien était l'affaire de la société tout entière : bals du 14 juillet, fêtes carillonnées, la messe pour les dames et le bistrot pour les hommes... Actuellement, l'individu est renvoyé à l'injonction d'avoir à se constituer "tout seul", en tant qu'individu. Cela a tant d'importance que cela fait masse, puisque même au niveau de l'architecture des logements, cette tendance à la déstructuration rapide de la cellule familiale se traduit par des adaptations dans la conception même des appartement, l'augmentation dans les villes des logements pour "célibataires", le "speed dating", etc...
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