Il est des cas précis où un chef de grade élevé, un officier, voire un simple soldat, ont le devoir d'homme de ne pas obéir, car l'autorité d'un chef militaire a ses limites définies par les règlements, les lois militaires, les lois de la guerre, la morale... Ainsi on n'obéit pas à des ordres manifestement contraires aux lois de la guerre : massacre de prisonniers, de population civile tombée entre vos mains, et par conséquent sous votre protection, tortures, etc. Pour la torture, je suis catégorique : sous quelque forme que ce soit, et quel que soit son but, elle est inacceptable, inadmissible, condamnable. Elle porte atteinte à l'honneur de l'armée et du pays. Général Billotte.