Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Jean-sur-Richelieu , 1953
Biographie :
Jean-Pierre Guillet est un écrivain québécois.
Il détient un baccalauréat en biologie et une maîtrise en éducation de l'Université de Montréal. Il suit maintenant des cours en "Library and Information Science" à l'Université McGill.
Jean-Pierre a enseigné pendant plusieurs années la biologie au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Il c'est aussi occupé de dossiers pédagogiques liés à la réussite scolaire et à la bibliothèque.
Écolier, Jean-Pierre réalisait déjà des bandes dessinées. Au secondaire et au collégial, il s'adonnait à l'écriture, mais ce n'est que plusieurs années plus tard qu'il a ressorti ces textes du tiroir pour les retravailler et les présenter à des éditeurs.
Depuis 1990, il a publié plusieurs nouvelles, contes écologiques, romans jeunesse et romans de science-fiction, s'adressant à tous les groupes d'âges chez divers éditeurs
Jean-Pierre Guillet a osé écrire une suite à "La Guerre des mondes". Plus de cent ans après la publication du classique de H. G. Wells, il met ses connaissances à profit pour dresser un portrait fort réaliste de ce que pourrait devenir l'humain en situation de captivité.
Il a reçu à deux reprises, en 1993 et en 1997, le Prix de littérature jeunesse du Conseil des Outaouais de l'Association internationale pour la lecture pour ses contes écologiques.
Il a aussi obtenu le prix Aurora 1998 pour le meilleur livre de science-fiction francophone au Canada pour le récit d'une expéditions sur Mars, "L'Odyssée du Pénélope". Une de ses nouvelles s'est méritée en 2000 le Prix Plume d'autruche de la ville de Chambly.
son site : http://jeanpierreguillet.info/
page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100014710840515
Un mince filet d'eau s'écoule d'un tuyau qui pend du plafond et ruisselle par des dalots jusqu'à une grille d'égouttement. Il est recommandé de boire le plus d'eau possible avant le prélèvement sanguin. De plus, l'eau de la chapelle a un goût particulier, légèrement acidulé. Elle appaise les appréhensions, à ce qu'on dit.
Le petit groupe contourne avec précaution le nuage de mort au pied de la muraille. L'étrange vapeur commence à se résorber. Les lourdes volutes glissent lentement vers le grand cours d'eau en contrebas. le sol humide absorbe progressivement la matière toxique ne laissant qu'un résidu noir en surface.