Le sampan glisse dans le courant boueux. D'énormes grappes de mangroves dérivent lentement. Debout, à l'arrière, le vieux sampanier exécute sans bruit une sorte de danse hiératique avec ses deux longues rames. Amplitude d'un mouvement qui le couche en avant puis l'incline en arrière. Impression de déséquilibre, en réalité : perfection étonnante du geste. (p. 34)