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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix-en-Provence , le 04/06/1871
Mort(e) à : Paris , le 04/02/1956
Biographie :

Jean Royère est un poète et un éditeur français.
Il commence par reprendre les Écrits pour l'art en mars 1905, fondé par René Ghil, revue dans laquelle on trouve entre autres Marinetti et John-Antoine Nau, et qui se termine en février 1906.
Il fonde en juillet 1906 la revue La Phalange, organe de la poésie et de l'art symboliste dont il devient le rédacteur en chef. Cette publication héberge dans ses feuilles, entre autres, André Gide, Francis Carco, Jules Romains, Francis Jammes, Francis Vielé-Griffin, Max Jacob, Guillaume Apollinaire et les premiers poèmes d'André Breton. La revue publie également des ouvrages, avec des textes tirés de ses livraisons. Elle prend fin en mai 1914.
En 1925, Royère lance une collection d'ouvrages au nom de « La Phalange » chez l'éditeur Albert Messein.
Entre temps, il lance la revue Le Manuscrit autographe (1926-1933), puis relance la revue La Phalange de 1935 à 1939.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J’ai retiré mon âme au manoir du Silence ;
J’ai fait derrière moi sonner les gonds d’airain.
Nul ne viendra troubler ma solitude immense,
Nul ne viendra souiller mon vierge souterrain !

Les rumeurs de la vie expirent à ma porte :
Mon parc est sans ramage et mon mur sans échos.
J’ai ravagé les nids que le printemps m’apporte,
Et, de mon lourd donjon, j’ai chassé les corbeaux.

Nulle clarté d’emprunt n’illumine mes salles,
Ni lustres aux plafonds, ni torches aux piliers ;
Seuls, les rayons du jour, bondissant sur les dalles,
Ruissellent à travers mes larges escaliers.

Puis, la Nuit lentement accroche ses pans d’ombre
Aux chapiteaux massifs des pilastres géants ;
Le manoir, tout entier, dans les ténèbres sombre,
Partout on voit s’ouvrir des abîmes béants.

J’aime mes murs déserts comme un rustre ses landes ;
J’y savoure, à l’écart, la douceur du relais,
Les Heures, le front ceint de fleurs et de guirlandes,
Y tissent mon destin d’allégresse et de paix.

Et je ne suis pas seul dans ce palais féerique,
Bien que nul importun n’y pénètre jamais,
Car le Rêve y déploie, étrange et magnifique,
Sa verte frondaison en superbes forêts.
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