Au fil des saisons, Sandrine commençait à cerner la cyclothymie de Montréal. L'enthousiasme de l'été déborde jusqu'à la mélancolie de novembre. L'enfermement dépressif hivernal s'étire jusqu'aux premiers rayons du soleil tiède en mars, avant de relancer les ardeurs estivales à la fin avril et de repartir la machine.